Francesco Farioli : « On n'est pas devenus des stars »

À deux jours du déplacement à Monaco (vendredi, 21 heures), l'entraîneur de Nice Francesco Farioli est revenu sur le souci du détail qui a fait le succès de son équipe à Paris (3-2, la semaine dernière), en tentant de calmer l'enthousiasme né de cette victoire de prestige.

- A-t-il été plus facile de préparer le déplacement à Monaco après l'avoir emporté à Paris (3-2), ou a-t-il fallu calmer l'enthousiasme né du succès ?

Avant de répondre, je voudrais d'abord faire un point par rapport à cette victoire. Je voudrais souligner que, même si c'est moi, devant vous, qui reçoit les éloges, le résultat de l'autre soir était le fruit du travail de tout le monde à l'intérieur du club, pas seulement du staff technique, mais aussi du staff médical, du département performance, de toutes les composantes. Pour répondre à la question, je ne sais pas si c'est plus facile ou pas. C'est toujours bien de garder les émotions positives qu'on a eues. Le résultat qu'on a obtenu a découlé d'un travail minutieux de notre part. En cela, ç'a été une bonne leçon. C'est ce que je demande depuis le début, de faire attention aux petites choses. Malheureusement dans le foot, les victoires ne durent qu'une semaine, voire moins. Mais on veut continuer, parce qu'on n'a rien gagné. On veut donner une continuité à notre série.

- Ce derby a-t-il encore plus de saveur en sachant que la première place sera en jeu ?

C'est un match pour lequel on n'aura pas besoin de motivation supplémentaire. Mais que ce soit un derby signifie beaucoup pour tout le monde. C'est vrai que jouer la 1re place est une motivation particulière, mais on devra rester concentré sur ce qu'on fait au quotidien. On n'était pas dans une situation catastrophique après nos trois matches nuls. On n'est pas devenus des stars après nos deux victoires. On doit consacrer toute notre énergie au terrain pour offrir une victoire à nos supporters. Ils nous ont reçus d'une manière extraordinaire à 4h30 du matin après notre victoire à Paris.

- Les joueurs comprennent-ils de mieux en mieux ce que vous leur demandez ?

Sans aucun doute. On s'est beaucoup améliorés sur certains aspects du jeu qui deviennent des certitudes pour nous. Mais on a aussi une marge de progression sur pas mal de choses, comme dans le fait de réussir à trouver des solutions de manière plus fluide et dynamique. Mais ce qui me rend le plus content, c'est que notre équipe ait un super état d'esprit. Elle a une vraie mentalité d'équipe. Je veux voir une équipe humble, toujours modeste, concentrée sur le travail, qui a faim de récupérer les ballons.

- Pouvez-vous faire un point sur les blessés ?

Alexis Claude-Maurice poursuit sa rééducation. Pour Hicham (Boudaoui), on doit voir avec le staff médical. Il n'était pas à 100 % quand il est revenu de sélection. Il a un problème au dos. Quant à Antoine Mendy, il a repris l'entraînement et revient avec l'équipe.