Florent Balmont : « tout reste possible ! »

Les Toulousains, 6èmes, reçoivent les Aiglons au Stadium, actuellement dans le ventre mou du classement (13èmes). Interview de Florent Balmont, l'ancien régional de l'étape...

- Florent, comment expliques-tu la saison un peu difficile de Nice cette année ?
Ce n’est pas une saison difficile au sens où vous l’entendez probablement, genre « on est loin des objectifs, tout le monde est déçu, le Club est dans une spirale négative »... Nous sommes un Club qui évolue à la hauteur de ses ambitions, c’est-à-dire à celle de son budget ! Nous avons connu des périodes difficiles, des matches « sans » mais nous avons aussi disputé de belles rencontres avec du beau jeu, des jolis buts... Non, vraiment, pour moi, pour l’instant, je ne classerais pas cette saison dans les loupés même si nous espérons tous mieux. Le match face à Monaco montre que nous avons raison d’y croire...

- Justement, l’équipe tiendrait-elle son match référence après son 2/1 face aux hommes de Didier Deschamps (dont un but de... Florent Balmont) ?
Je l’espère de tout coeur ! Nous étions à la recherche de ce match de puis longtemps... Le fait qu’il tombe dans le cadre de notre derby, face à une grosse équipe comme Monaco, ne fait que renforcer notre satisfaction ! Il faut dire que nous sortions d’un gros « carton » à Rennes (où nous avions pris 4 buts !) et nous avions tous envie de relever la tête pour prouver au coach et au public que nous méritions leur confiance. Il reste maintenant à espérer que, collectivement, ce match nous servira de déclic pour faire une belle fin de championnat. A 6 points seulement du sixième (le TFC !) à 11 journées de la fin, tout reste possible !

- Comment vois-tu votre fin de saison ?
Bien sûr que tout reste possible ! Mais aussi bien dans un sens que dans l’autre... Parce que c’est vrai que nous ne sommes qu’à 6 points du sixième mais nous sommes aussi à 6 points du premier non reléguable... Non, je crois qu’il faut être réaliste et admettre que
notre objectif est avant tout le maintien. Prenons vite les points qu’il y a à prendre pour nous mettre à l’abri et nous verrons après pour aller plus haut ! Il n’y a vraiment pas la place de calculer : il faut engranger !

- Que t’inspire le parcours de l’OL, tant en Championnat qu’en Ligue des Champions ?
Un gros, gros respect : ils sont vraiment devenus impressionnants de solidité et de constance ! Je crois que tout le monde est d’accord pour dire que, sauf accident, le championnat ne semble pas pouvoir leur échapper... Et quand on les voit en Ligue des Champions, on se dit que là aussi, ils peuvent réussir quelque chose de grand. Je pense qu’ils ont gagné en expérience mais que, en plus, ils ont franchi un pallier en termes de niveau de jeu. Quand on les voit gagner 3-0 en Allemagne alors qu’ils étaient dominés, on prend la mesure de ces progrès ! C’est vraiment devenu un club d’envergure européenne “le seul en France ?” ! Et je crois que nous n’avons encore rien vu...

- Et que pensez-vous du parcours de vos anciens coéquipiers du TFC ?
Eux aussi font du très beau boulot : même si le collectif est la vertu numéro 1 de l’équipe, l’apport de joueurs comme Dalmat et Moreira est loin d’être négligeable. Dans la circulation de balle, dans l’animation offensive, dans le placement, dans la qualité des appels et du jeu long... ils constituent un renfort précieux. Leurs qualités, leur vécu et leur expérience aident l’équipe à élever son niveau de jeu (même si, par rapport à leur saison de découverte de la L1 la saison passée, les Pitchouns ont fait de très gros progrès de leur côté). Mais le Championnat est très serré : eux non plus ne doivent pas se relâcher...

- Avec un match de Coupe 3 jours avant TFC/Nice et une équipe pas épargnée par les absences (blessures...), comment abordes-tu ton match au Stadium ?
Avec beaucoup de sérieux et d’envie ! Nous n’allons pas à Nîmes en Coupe pour faire de la figuration... et nous n’allons pas au Stadium pour regarder les Toulousains jouer ! Le championnat reste bien sûr la priorité du Club mais la Coupe (que l’OGC Nice a gagnée en 1997) est loin d’être négligée car si nous passons ce tour, il y a peut-être un coup à jouer...

- Les retrouvailles avec le Stadium et son public (qui ne t’a pas oublié !) feront-elles de ce match une rencontre particulière ?
Bien sûr ! Moi non plus je n’ai pas oublié l’année magnifique que j’ai passée au TFC la saison dernière. Un souvenir d’autant plus inoubliable que le maintien n’a été acquis que lors de la dernière journée, à Strasbourg ! Cela représente de nombreux moments très, très forts partagés avec le staff, les supporters et le public... C’est donc, pour moi, un match à la saveur particulière !

- Avec qui es-tu resté en contact au TFC ?
Anthony Braizat est celui avec lequel j’ai les contacts les plus réguliers.