Baky tient au Mondial 2006

La sélection nationale est ouverte à tout joueur susceptible de lui apporter un plus.

La sélection nationale est ouverte à tout joueur susceptible de lui apporter un plus. C’est ainsi que le sélectionneur national Henri Michel continue de faire appel à de nouveaux éléments qu’il estime bons pour défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire. La concurrence sera donc vive. Aucune place n’est d’avance garantie pour tel ou tel joueur. Anciens et nouveaux partent donc à chances égales. Koné Bakary, l’Eléphant de l’OGC Nice en est conscient. C’est pourquoi, à chaque regroupement, il se donne à fond. “ Je vais tout mettre en œuvre pour que l’entraîneur Henri Michel ait toujours besoin de moi. Pour l’instant, il continue de m’appeler par téléphone. C’est bon signe. Cependant, ce serait une grande déception si je n’allais pas en Allemagne 2006 ”, souligne-t-il, dans un magazine français.

A l’instar de certains professionnels ivoiriens de France, Koné Bakary ne brille pas pour l’instant, dans le championnat français de Ligue 1. Le jeune international ivoirien, meilleur buteur de la Ligue 2 avec Lorient (24 buts), la saison écoulée, est actuellement loin dans les statistiques. Depuis le début du championnat, il n’a inscrit qu’un but. Son équipe n’est également pas bien lotie. Après 14 journées, les Niçois (17 points -3) pointent à la 14è place. “ Nous n’avons pas encore trouvé la bonne formule et nous manquons de réussite ”, explique le petit poucet.

A ceux qui pensent que Nice est confronté à un problème de système, Baky répond par la négative. Pour lui, c’est l’animation de jeu qui fait défaut à l’équipe.

Contrairement à Lorient où il évoluait à la pointe du combat (dans l’axe de l’attaque), l’Eléphant mondialiste joue à droite de l’attaque niçoise. Cette façon de l’utiliser ne frustre t-elle pas le joueur ? N’a-t-elle pas amoindri sa force de frappe ? Baky ne veut plus trop en parler. Je suis un attaquant polyvalent. L’entraîneur Frédéric Antonetti me fait jouer à droite parce qu’il pense qu’à ce poste, je peux apporter quelque chose à l’équipe. Je donne le meilleur de moi-même ”, soutient-il.
Toutefois, l’ancien Mimos reconnaît que là, l’effort défensif qu’il fournit ne lui permet pas d’être plus lucide devant les buts adverses. “ Je fais avec. Même s’il faut jouer au poste de latéral droit, je le ferai ”, conclut-il.

Jean-Baptiste BEHI
Fraternité Matin