Bonjour tristesse !

Les Niçois stoppent, ce soir, leur bonne série de trois victoires consécutives face à des Sochaliens qui confirment leur solidité défensive à l'extérieur (0-0). Le score nul et vierge est logique, tant les deux équipes se sont montrées brouillonnes.

NICE - SOCHAUX : 0-0

Le visage fermé d'Eric Roy en dit long à la suite de ce match. L'entraîneur niçois peut nourrir des regrets ce soir. Son équipe qui s'enlise dans le bas de tableau, restait sur trois victoires consécutives. L'équipe de Francis Gillot, elle, était dans une spirale plutôt négative puisque sa dernière victoire remonte au 6 mars (1-0 contre Toulouse) avec une élimination face à Monaco quelques jours plus tard en Coupe de France (4-3). Ce sont d'ailleurs les Aiglons, bien décidés à faire douter les Doubistes, qui se procurent la première occasion de la partie. Perquis stoppe in extremis une frappe de Bagayoko qui prenait le chemin des filets (4e).

Après une mauvaise entame de match, les Lionceaux sortent la tête de l'eau à la 15e minute grâce à Maurice Belay qui réalise un festival dans la défense niçoise en éliminant trois joueurs avant de servir Brown qui bute sur Ospina. Cette action reflète la tournure que le match va prendre puisque les deux équipes vont réaliser de belles combinaisons avant de pêcher dans le dernier geste. Apam essaie de débloquer la situation, sans succès, en envoyant un boulet de canon dans les gants de Dreyer (28e). Bien regroupés, les Sochaliens procèdent en contre. C'est d'ailleurs Perquis qui sème la révolte juste avant la mi-temps. Le défenseur doubiste manque de donner l'avantage à son équipe grâce à une tête rageuse qui frise la barre d'Ospina. Au retour des vestiaires, les quelques supporters qui ont fait le déplacement assistent au même scénario qu'en première période.

Des gardiens décisifs...

Il faut attendre l'heure de jeu pour que la rencontre se débride. C'est d'abord Faé qui se présente, seul, face à Dreyer laissant le dernier mot au portier sochalien (65e). Trois minutes plus tard, Ospina imite son homologue en sauvant sur sa ligne un corner tiré par Martin (68e). Les deux gardiens enrayent systématiquement les actions adverses en s'imposant dans les duels aériens. L'entrée de Ben Saada (68e) fait du bien à équipe. Le deuxième meilleur buteur du club apporte sa technique et sa vivacité mais se heurte, comme ses coéquipiers à la défense sochalienne. La fin de partie est à l'image de la rencontre : terne et très pauvre en action. Nice et Sochaux devront faire preuve de bien plus de réalisme pour ne pas prendre l'eau face à Marseille et Saint-Etienne.

LA DECLA : Eric Roy (entraîneur de Nice)

"Quand on ne gagne pas, il y a toujours un peu de déception. J'ai surtout des regrets sur la première période, on n'a pas su mettre de l'intensité dans les duels et le rythme que l'on voulait. Notre adversaire a été très bon dans l'utilisation du ballon. Il y a à Sochaux une belle jeunesse. On aurait pu gagner ce match mais aussi le perdre. La récompense est de ne pas avoir pris de but pour la quatrième fois en autant de rendez-vous. L'objectif était de prendre les trois points pour regarder vers le haut. Le contrat est à demi rempli".

Eurosport