Pourtant les Niçois ne faisaient pas de complexes dans un début de match très engagé, où l'arbitre Tony Chapron dû jouer du sifflet. Une tension palpable et pour cause, les Aiglons tardent à s'envoler et restent acculés à la dernière place du classement. Les Dogues prenaient le jeu à leur compte à la demi-heure de jeu même si Claude Puel effectuait un curieux changement, en sortant Mathieu Bodmer et en faisant rentré Nicolas Fauvergue. Le regard assassin de Bodmer laissait planer le doute sur une éventuelle sortie sur blessure, traduisant plutôt un choix tactique de l'entraîneur. Dans un remake raté de la main de Dieu de Maradonna, l'attaquant nigérian Peter Odemwingie recevait un carton jaune à la 30e minute pour avoir rentré le ballon de la main sur un centre de Bastos. Le but était logiquement refusé, mais c'était un avertissement pour les Niçois.

Nice craque

La délivrance pour Claude Puel et ses hommes arrivait à la 67e minute de jeu, lorsque sur un raid solitaire plein axe, l'attaquant Nicolas Fauvergue trompait le gardien niçois Hugo Lloris au terme d'une course fantastique. Les défenseurs niçois ne pouvaient rien faire pour arrêter le jeune dogue qui les laissait sur place grâce à sa vitesse de course. Cet exploit individuel permettait aux Lillois de prendre l'avantage et de prendre trois points précieux. Encore une fois le coaching de l'entraîneur lillois Claude Puel avait payé. Même si, à l'instar de l'Olympique Lyonnais, le LOSC n'a pas été impressionnant mais a fait preuve de plus de réalisme face à des Aiglons timides. Cette défaite a eu le don d'énerver un peu le coach niçois Frédéric Antonetti qui aura laissé ses empreintes de chaussures sur le banc qui lui était réservé. Il est vrai que pour les Azuréens, la situation devient vraiment critique. Toujours derniers, les coéquipiers de Jacques Abardonado sont à la peine et la crise commence à s'installer du côté du stade du Ray. Lille recolle pour sa part au peloton de tête en attendant la suite de la 8e journée dimanche.