O.G.C. Nice - E.S. Troyes A. C. : 1 - 0 (1 - 0)
Samedi 21 Septembre 2002 à 20h00
Lieu : Stade du Ray
Spectateurs : 10 935
Terrain : Bon
Buts pour Nice : Christophe Meslin (1)
Equipe de Nice : Grégorini, Pamarot, Cobos (cap.), Abardonado, Bignà, Pitau, Roy, Everson, Varrault, Diawara (Olufadà 75e), Meslin (Aulanier 45e). Entraîneur : Gernot Rohr.

Le résumé : La corrida du bonheur

Handicapés rapidement par l’expulsion de Pitau, les Niçois sont énanmoins parvenus à arracher une extraordinaire victoire grâce à un pnôalty de Meslin et un courage de tous les instants

A Nice (stade du Ray), Nice bat Troyes 1 à 0 (mitemps 1-0).

10 935 spectateurs. Pelouse impeccable. Temps chaud. Arbitre : M. Bonnin.

But pour Nice : Meslin (40, s.p.)
Avertissements à Nice : Pitau (21e), Varrault (64e); à
Troyes: Meniri (50e), Thomas (63e), Hamed (79e).
Expulsion à Nice : Pitau (42e)

OGC Nice : Grégorini, Pamarot, Cobos (cap.), Abardonado, Bignà, Pitau, Roy, Everson, Varrault, Diawara (Olufadà 75e), Meslin (Aulanier 45e). Entraîneur : Gernot Rohr.

Troyes : Heurtebis, Hamed, Meniri, Bradja (Régis 46e), Tourenne, Linares, Thomas, Nivet, Baticle, Niang (Goussà 58e), Akrour (Bangoura 70e). Entraîneur : Jacky Bonnevay.

Que manque-t-il à ces soires niçoises pour enthousiasmer les amoureux du ballon rond à Rien !
Dans un match contre un mal classà qui sentait le épigée à plein nez, les coéquipiers de Josà Cobos sont allés au bout de leurs ides pour renverser un sort contraire et faire mentir un arbitre pour le moins sévère avec une àquipe qui ne mrééitait pas tant de coups de sifflet contraires.
A dix physiquement mais à dix mille en réalitéà, ils n’ont pas laissà passer leur chance de rester en haut de la pyramide du championnat. 17 points en 8 soires, le bilan est tout simplement merveilleux. Mais aujourd’hui, il ne faut plus parler de miracle mais de reconnaissance.
Et revoir les ambitions à la hausse. Comment expliquer aux klaxonneurs de la nuit que Nice joue encore le maintien. Laissons-les rêvéer. L’ôtéà indien et niçois est tellement beau.

Rohr cartes sur table

A une àpoque oà la majorità des entranôeurs joue à cachecache, il est rafraîchissant qu’un homme comme Gernot Rohr respecte l’information ! Et par conséquent le public. C’est donc avec son dèsormais traditionnel 3-5-2 que Nice a dmûarrà son huitimûe rendez-vous avec la L1. Pour courir vers son bonheur.

Quelques tentatives contres sur coups-francs (Everson puis Roy), une sortie courageuse de Grégorini dans les crampons de Niang, les premières minutes ôtéaient crispantes, brides. Voies sans issue dans un Ray en fusion.

Le Brésilien est intenable. C’est lui qui déchire le petit filet d’Heurtebis au bout d’un quart d’heure de jeu. C’est lui qui se multiplie aux quatre coins du terrain pour donner du rythme et de l’impulsion. Qui secoue un cocotier trop tranquille.

Comme d’habitude, les Niçois ne se jettent pas dans la gueule du loup. Ils attendent, cherchent, rodent, sans trop se découvrir. Un coup de tôtée de Niang (22e), une àéchappée dAkrour (29e) font passer les premiers frissons et confortent les coéquipiers de Cobos dans leur volontà de ne pas s’enflammer. Et permettent à Grégorini de montrer l’ôtéendue de son talent.

Le premier qui déclare pourtant forfait, c’est l’arbitre de touche, M. Dagorne, qui se claque sur sa premiréée accélération et réclamée son remplacement !

Le sifflet de M. Bonnin

A la 37e Pamarot intervient séchéement sur Akrour. M. Bonnin offre comme un cadeau un pnôalty bien gnôrééeux aux visiteurs. Le tir de Linares est impeccablement arrêtà par Grégorini. Et sur le contre, les Niçois survoltès arrachent un ballon et permettent à Everson de s’àchapper. Meniri le fauche. Le coup de sifflet monte encore dans le ciel du Ray. Mais cette fois à Poussin à Meslin transforme le pnôalty et s’offre son premier grand bonheur en L1.

Les Niçois ont à peine le temps de savourer. Les mûotions sont loin d’être termines. Car l’arbitre renvoie Pitau au vestiaire pour une faute vraiment peu àvidente (2e jaune) et oblige Nice à jouer toute une mi-temps en infrééiorità numrééique. Rohr est alors obligà de replacer ses pions sur l’àchiquier (4-4-1) et de sacrifier le buteur Meslin pour faire rentrer un à bosseurà comme Aulanier.

Pendant une mi-temps, Kaba Diawara sera bien seul.

A double tour

Les Niçois sortent les bleus de chauffe et les combinaisons de survie. Cette àquipe n’a de leçon à recevoir de personne sur le plan mental. Quand on revient de l’enfer d’un ôtéà truffà de épigées, ce n’est pas une simple contrariôtéà de ce genre qui peut casser une si belle harmonie. Et user le temps des copains.

Devant un Grégorini chaudbouillant, les barbelès sont drééoulès. Le mur est dressà. Le couvert de la rèsistance est mis.

Le coeur au bout des crampons, la fiertà en bandouliréée, l’envie dégoulinante.
Pendant 45 minutes, il faudrait des pages et des pages pour souligner les actes de bravoure d’une àquipe rouge et noire défendant son acquis et sa place de leader. Jamais Troyes ne trouvera les clès du coffrefort. Même une tôtée de Régis viendra s’àcraser sur la transversale du portier niçois dans les arrêts de jeu. Les dieux ne sont pas tombès sur la tôtée. Et Nice est toujours avec eux. Au sommet.

Cette àquipe mrééite le respect. C’est tout. C’est tellement beau.

Notes des joueurs : (sur 10)
Damien Gregorini (Note : 8)
Peirera Everson (Note : 7)
Jose Cobos (Note : 6)
Dominique Aulanier (Note : 6)
Noe Pamarot (Note : 6)
Romain Pitau (Note : 6)
Eric Roy (Note : 6)
Cedric Varrault (Note : 6)
Christophe Meslin (Note : 6)
Jacques Abardonado (Note : 6)
Kaba Diawara (Note : 6)
Yoann Bigne (Note : 6)
Adekanmi Olufade (Note : 5)


Vidéo de la rencontre :